Elle remonterait au 5e ou 6e siècle, à l'époque des Mérovingiens.

De chaque côté de la Marque qui traverse le village, se trouvaient deux Seigneuries dont celle d'Assignies.

L'histoire de Toumignies est essentiellement liée à cette famille et ce serait au 13ème siècle qu'un de ses Seigneurs, Gillon  de Tourmignies, aurait laissé son nom au village, ainsi que son blason 'les gueules à la face d'hermine".

Outre son intérêt environnemental certain (plus de 300 espèces protégées pour la faune et la flore), le Domaine d'Assignies est un territoire d'environ 30 hectares qui a un vécu historique important.

Il comprenait le Château d'Assignies, des jardins à la française, des plans d'eau avec grottes et ponts, un parc à l'anglaise et des dépendances importantes appelées le Pavillon du "Petit Rouge".

Sur l'emplacement du très beau château féodal détruit à la Révolution, Monsieur Boutry, riche industriel, fit construire un autre château de style éclectique.
A l'image de son propriétaire très érudit et amateur d' oeuvres d'art, cette bâtisse imposante abritait des sculptures, peintures, tapis et meubles, remarquables.

Le château Boutry, construit en 1860, fut détruit en 1917.

Construit en même temps que le château Boutry, il comprenait des logements et des dépendances.
Autour, s'étalaient de nombreux vergers et potagers qui alimentaient les habitants du village.

Il est aujourd'hui classé au titre des monuments historiques pour ses toitures et ses façades.

A l'origine situé dans le Domaine, il a été déplacé rue de la Bourlière.
Erigé en 1871, il a été entièrement restauré en 2020.

Elle est classée monument historique depuis 1920.
Bien que de petite taille, cette église est cependant une des plus remarquables de la région de la Pévèle. 

Remontant au 11ème ou 12ème siècle, elle a été modifiée aux 13ème et surtout 15ème siècles. La maquette de l'église est affichée au portail : elle retrace toutes les étapes de sa construction ainsi que  de son histoire.

A l'intérieur, on y trouve des oeuvres intéressantes, dont les Fonts Baptismaux, ainsi que de belles menuiseries et tableaux, qui ajoutent au prestige de cette petite, mais très belle église.

Sur le flan gauche de l'Eglise est installé un cadran solaire probablement daté du 18ème siècle.

Remarquable par ses chiffres romains, il est, à ce jour, le plus ancien du département, voire de la région.

Très détérioré par le temps, il fut restauré en 2015.

Rue du Lieutenant Aline Lerouge : 

Résistante pendant la 2ème guerre mondiale, elle a rejoint ensuite l’Indochine où elle a perdu la vie. Décorée de la Légion d’Honneur en 1948, elle mourra deux ans plus tard, à l’âge de 42 ans. 

Dans cette rue se situe l’ancienne école catholique du village, érigée en 1891 et devenue propriété privée.

Rue de la Bourlière (ou de la Bourreliere) :

L’origine du nom de cette rue est toujours incertaine : il est peu probable qu’elle vienne de « Bourrelier », ce terme étant inusité à l’époque dans nos campagnes. Plus probablement, elle vient de la pratique du jeu de « Bourles », qui aurait donné « Bourlier ».. Mais pourquoi « Bourlière » ? La question reste posée...

Rue des Wattines : 

Ce terme vient du mot « Wastines », ou « Gastines », bruyères et landes, des terres difficiles à cultiver.

C'est Dom Pedro de Lassus, Seigneur de Lompret, qui lui a donné son nom. Elle date du 16è siècle.

Pendant l'occupation allemande, tout le bétail y fut regroupé et les femmes de Tourmignies étaient chargées de la traite et des soins.

Tourmignies fut occupée par les Allemands pendant les deux guerres.
Mais ce fut surtout pendant la première qu'ils ont concrétisé leur présence par la construction d'un blockhaus et d'une Kommandantur.
Situés rue du Général de Gaulle, ces constructions sont maintenant privées. Elles donnaient sur un immense champ qui servait de terrain d'aviation.

Photo d'un bunker Anglais de 1940 de Stéphane Knock